Le kurdistan
Le Kurdistan est une région montagneuse qui se trouve au Moyen-Orient, plus
précisément, aux hauts plateaux d’Asie Centrale. Les Kurdes appellent cette
région « Kurdistan », signifiant « le pays des kurdes »,
mais ce joli Kurdistan n’a jamais eu de frontières, c’est un pays qui n’existe
pas sur les cartes géographiques. Mais
aujourd’hui, le cher Kurdistan des kurdes qui s'étend sur quelque 500 000 km²,
appartient à quatre pays. Il s'étend dans le sud-est de la Turquie (210 000
km²), dans le nord-est de l'Irak (83 000 km²), dans le nord-ouest de l'Iran
(195 000 km²) et sur deux petites régions au nord-est et au nord-ouest de la
Syrie (15 000 km²). Pourquoi cette répartition ?
Au XVe, pour
la première fois, le pays kurde est devenu une entité « autonome »,
unie par sa langue, sa culture et sa civilisation mais politiquement morcelée
en une série de principautés. Une entité qui est après devenu l’objet de
rivalités entre les empires ottoman et perse. Cette entité a fini par entrer
dans la sphère d’influence ottomane. La région des kurdes sous domination de
l’empire Ottoman a connu trois siècles de paix jusqu’au début du XIXe siècle.
La Première
guerre mondiale s’est déroulée. Une période que la société kurde s’est divisée
entre partisans d’une autonomie au sein de l’Empire ottoman et les tenants de
l’indépendance. En 1920, le traité de Sèvres, signé entre les vainqueurs du
conflit et la Turquie, a envisagé la création d’un Kurdistan
indépendant dans l’est de l’Anatolie et dans la province de Mossoul. Après la
victoire du chef nationaliste turc Mustafa Kemal ,
le traité de Lausanne (1923)
a mis fin à celui de Sèvres. Il a proclamé la domination de la Turquie sur la
majeure partie des territoires kurdes. Ainsi, le grand Kurdistan était partagé
sur les quatre pays (l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie).
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