samedi 2 septembre 2017

L'histoire du Kurdistan irakien

L'histoire du Kurdistan irakie


En 1920, les frontières de royaume de l’Irak ont été tracées pour la première fois par les Britanniques. Le nouveau royaume régné par Fayçal 1er, a été formé. En 1925, la région de Mossoul a été ajouté sur le royaume. L’Arabie saoudite et la Turquie l’ont contesté, car ils revendiquaient la région de Mossoul. En même temps, l’intégrité du royaume était menacée de l’intérieur par les aspirations séparatistes des chiites au sud et des Kurdes au nord.

En 1932, le mandant de la Grande Bretagne s’est terminé. L’Irak a été devenu un pays indépendant et est entré dans la sociétés des nations, qui était parmi eux, le seul Etat arabe.  Les Arabes sunnites ont tenu le pouvoir politique.

En 1944 et 1945, puisque les Kurdes sont opprimés par l'administration hachémite, ils se sont soulevés. Moustafa Barzani était l’animateur de la révolte. Les insurgés reçoivent le soutien de l’Union soviétique, mais les britanniques ont intervenu militairement.

En 1958, la république de l’Irak a été née. Le général Karim Kassem qu’ont soutenu les communistes et les partisans de Nasser, a dirigé un coup d’État. Il a renversé la monarchie irakienne. Le lendemain, le gouvernement a proclamé la République d’Irak. Il faut dire que Le coup d'État était d’abord bien accueilli par les Kurdes, car la constitution irakienne a garanti les droits nationaux des kurdes.

En 1961-1970, la première insurrection kurde irakienne, conduite par Moustafa Barzani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), a commencé, car le régime de Karim Kassem ne satisfaisait pas aux revendications d'autonomie, à l’administration en langue kurde et à l’investissements publics au Kurdistan.

En 1963, un groupe du parti Baas a renversé la république de Karim Kassem. Saddam Hussein a profité de la situation pour regagner l’Irak, mais Le général Abdel Salam Aref a désormais occupé la présidence. Il a réprimé un nouveau soulèvement Baas. Saddam Hussein était emprisonné. En 1966, un accord était passé avec le leader kurde Mustafa al Barzani. Selon l’accord, une autonomie pour les Kurdes devait être garantie dans la future constitution.

En 1968, Le général Hassan al-Bakr, à la tête des militants baasistes, a organisé un coup d’État avec la participation de Saddam Hussein. Ils ont renversé le régime de Karim Kassem. Les kurdes étaient associés au pouvoir de Saddam Hussein. En 1970, le parti Baas a entériné la création d’une région kurde autonome et leur accorde pour certains droits. La langue kurde était devenue la seconde langue du pays.

En 1974, avec le soutien de l'Iran et des États-Unis, Moustafa Barzani a déclenché la deuxième insurrection kurde irakienne, parce qu’il a jugé insuffisante, la loi de l’autonomie de 1970 ; Mais L’Irak, grâce à une médiation algérienne, en 1975, a pu signer avec l’Iran, un accord dit « accord d’Alger ». Ainsi, L’Irak a mis fin au soutien iranien à la révolte, et il l’a réprimée dans le sang. Ensuite, Un autre leader kurde, Jalal Talabani, ancien lieutenant de Barzani, a prolongé cependant l'insurrection jusqu'en 1979.

En 1979, Le général Hassan al-Bakr a démissionné pour raison de santé. Saddam Hussein, Le deuxième homme fort du pays, lui a succédé. Ainsi il a pris la totalité des pouvoirs.

En 1980, la guerre entre l’Irak et L’Iran a été déclenchée. Selon l’accord d’Alger, L’Irak aurait dû renoncer à la région du Chatt el-Arab, L’Iran a promis en échange de ne plus soutenir les révoltes kurdes. Toutefois, cet accord n’a pas été vraiment respecté. Alors, en 1980, Saddam Hussein a dénoncé l’accord, il a lui-même déclenché la guerre Iran-Irak qui s’est achevé sans résultat en 1988. C’est même en cette année que le parti Baas a bombardé la ville Kurde d’Halabja avec les armes chimiques. On a compté 6000 morts, femmes, hommes et enfants. De plus, En 1983, les troupes de Saddam Hussein ont arrêté 8000 Kurdes de 11 à 80 ans dans la région de Barzan. Personne n'a plus jamais entendu parler d'eux jusqu'à la chute du régime en 2003. Des recherches ont depuis été entreprises... jusqu'à la découverte de 406 corps dans un charnier du sud de l'Irak en 2008.

Photo reproduction de l'exode des Kurdes d'Irak après le gazage des villages kurdes par l'armée de Saddam Hussein en 1988. Sous l'aire Saddam, 4500 villages kurdes ont été rasés dans le nord du pays. 


 En 1990, la deuxième guerre du Golfe a eu lieu.  Le Koweït était le protectorat de Grand Bretagne en 1899, il a obtenu son indépendance en 1961, mais l'Irak n'a pas reconnu ses frontières. Alors, en 1990, Saddam Hussein a envahi le Koweït. Cela était immédiatement condamnée par l'ONU et a entraîné l'intervention d'une force multinationale, conduite par les États-Unis : Le Koweït a été libéré en février 1991. Une zone d’exclusion aérienne a été définie pour les Kurdes (la région du Kurdistan irakien).

En mai 1992, les Kurdes irakiens ont tenu des élections pour créer un parlement et un gouvernement régional kurdes. Le PDK et l’UPK ont partagé tous les sièges du nouveau parlement de manière égale et ont déclaré être en faveur du fédéralisme et qu’ils respectaient l’intégrité territoriale de l’Irak. Mais en 1994, Les milices se sont détournées des institutions civiles, suivant soit les ordres directs de Barzani (PDK) ou de Talabani (UPK), et ont plongé les Kurdes une fois encore dans une véritable guerre civile, qui a continué jusqu’à 1998. Ensuite, ils ont divisé la région en deux zones, jaune et verte. Chacun a gouverné sa zone jusqu’à la chute de Saddam Hussein (CF. la figure 9 : la zone administrative politique).  

En 2003, la troisième guerre du Golfe s’est déroulée. Les États-Unis et certains de leurs alliés ont renversé le régime de Saddam Hussein. La résistance a été très faible. Après 21 jours de bombardements, les forces américaines ont pris le contrôle de la plus grande partie de Bagdad. La statue de Saddam Hussein a été renversée par un char américain. En 2006, Saddam Hussein a été condamné à mort, et puis pendu. Dans ce jour-là, les Kurdes ont fêté partout. 

en 2005, la région du Kurdistan irakien est connue par la constitution de la république d'irak.